Les 25 et 26 avril dernier s’est tenu le 11ᵉ Congrès de l’USR Paris. À partir d’un document
préparatoire discuté dans les sections syndicales, nous étions plus de quatre-vingts à débattre
de la situation internationale, des conséquences des JO et surtout des revendications des
retraité·es parisien·nes.
Au-delà du bilan, les congressistes se sont attachés à élaborer des revendications spécifiques, comme
le logement (à Paris, 8 % des ménages âgés sont mal logés). Nous revendiquons donc une véritable
politique du logement. Les bailleurs sociaux doivent réserver, intra-muros, un nombre suffisant de
logements de qualité pour les retraité·es parisien·nes, dont les quittances ne doivent pas excéder 20 %
des revenus.
Cette question des revenus a fait l'objet de riches débats. 6 % des parisien·nes âgé·es vivent avec une
allocation de solidarité et sont sous le seuil de pauvreté. Ce n'est plus de pouvoir d'achat dont il est
question, c'est de pouvoir vivre.
Il nous faut repenser l’accessibilité des transports : les retraité·es doivent pouvoir se déplacer sans
contraintes avec des transports fluides, ponctuels et gratuits. D’autre part, parce que la désertification
médicale s’étend dans la capitale, nous revendiquons la création ou la réhabilitation dans chaque
arrondissement de Paris de centres de santé municipaux pluridisciplinaires pratiquant le tiers-payant. Par
ailleurs, les services publics doivent répondre aux besoins. La présence humaine y est fondamentale.
À chaque congrès, nous reposons ce problème : il faut convaincre les jeunes retraité·es que leurs
revendications s'inscrivent dorénavant hors de l'entreprise. Elles impliquent un engagement sur les lieux
de vie. Dans ce sens, la présence et les interventions des camarades de l'UD ont été appréciées. Enfin,
nous l'avons affirmé haut et fort dans ce congrès : nous combattrons sans relâche les partis d’extrême
droite !