Les retraité.es, ni privilégié.es ni nanti.es
Le projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) pour 2025, débattu à l’Assemblée
nationale, porte à nouveau une politique d’austérité extrême, avec des coupes budgétaires
tous azimuts dans les dépenses publiques dont :
● 4 milliards sur les dépenses de fonctionnement de la Sécurité sociale ;
● 1,7 milliard sur les remboursements des frais de santé (augmentation du ticket modérateur, baisse des
remboursements des médicaments et des indemnités journalières, remise en cause du 100 % pour les
longues maladies (ALD) comme le cancer, plus de jours de carence, 2ᵉ jour de solidarité) ;
● 3,6 milliards sur les pensions de retraite en reportant la revalorisation des pensions de janvier à
juillet 2025. Soit une nouvelle dégradation du pouvoir d’achat des retraité·es alors que depuis 2020 la
perte cumulée pour chaque retraité représente plus de 3 mois de leur retraite.